Mois : février 2022

Deux options stratégiques fondamentales

A l’approche du début de la campagne officielle de l’élection présidentielle, il importe de bien préciser auprès du grand public quelle est notre interprétation spécifique de la décroissance : la décroissance inéluctable. Cette clarification est rendue d’autant plus nécessaire que le concept de décroissance volontaire tend à se présenter dans les grands médias comme la seule interprétation recevable de la décroissance et que nous devons mettre en oeuvre tous les moyens pour faire valoir notre interprétation propre. Cette position se traduit par l’énoncé de deux options stratégiques très claires :

1 – Nous ne croyons pas à l’efficacité politique de la décroissance volontaire individuelle. Ainsi, notre action ne vise pas à agréger les quelques militants du mouvement “dit” de la décroissance, mais à alerter tous les citoyens ordinaires sur la décroissance prochaine qui va s’imposer à eux.

2 – La recherche de la satisfaction de l’auditoire ne doit jamais guider la formulation de nos idées

Pour plus de détail sur ces deux options consultez la page : Les deux axes stratégiques.

Principe de la juste analyse 

Si nous admettons la définition générique de la politique : « est politique ce qui est relatif à l’organisation d’une collectivité et à l’exercice du pouvoir en son sein », nous devons néanmoins y introduire un critère qualitatif qui va différencier notre approche de la politique de celle des autres partis, généralement fondée sur ce que nous dénommerons le marketing des masses. Lire la suite

Campagne du candidat présidentiel

Le conseil d’administration du PPAC, réuni en séance ordinaire le 13/01/2022 a adopté à l’unanimité la résolution suivante :  “En cas de non obtention des parrainages requis, le candidat poursuivra sa campagne après le 2 mars (date de validation des candidatures par le CC) et jusqu’au 24 avril 2022 (date du 2ème tour) en ajoutant à ses thèmes prévus, une critique institutionnelle de l’élection présidentielle.

La honte démocratique des 500 signatures

C’est le général De Gaulle en personne qui inventa ce mode d’élection unique en son genre, sorte d’exception française que nous pouvons, sans exagération aucune, qualifier de honte démocratique. Car il ne faut pas oublier que le texte originel de la Constitution française du 4 octobre 1958 avait prévu de faire élire le Président de la république par un collège électoral composé d’environ 81 764 grands électeurs (parlementaires, conseillers généraux, élus municipaux), conférant ainsi à l’Assemblée nationale le privilège d’être la seule instance nationale élue au suffrage universel direct, confirmant ainsi la légitimité historique de cette institution et contrebalançant, par ailleurs, les pouvoirs élargis dont disposait le président de la République dans cette nouvelle Constitution. Lire la suite