10 avril 2022 – Victoire de l’abstention

Billet court n°1 (6 mn) par Christian Laurut – La progression de l’abstention n’est qu’une première étape destinée à faire diminuer progressivement la légitimité des élus en place, à les rétrograder dans leur crédibilité publique, une première étape annonciatrice d’une transition salutaire vers une vraie démocratie, celle du peuple souverain.  https://www.christianlaurut.com

(4 commentaires)

  1. Il me semble très délicat de dire que l’abstention étendue (comprenant les non inscrits) a une quelconque signification homogène (“elle exprime clairement le rejet du système politique…” 3’55” – “…volonté d’insoumission au système…” 4’35”). Volonté qui irait justement dans le sens de ce que vous proposez.
    Le rejet de consultation dans le système actuel me semble plutôt exprimé par les votes blancs ou nuls (~800 000 personnes – 2,17%), et sûrement aussi par une partie de l’abstention (mais là, une enquête serait à mener).
    Pour le reste, cela correspond à un désintérêt total, à tort ou à raison, de gens qui ne revendiquent rien et sûrement pas un quelconque système politique précis.
    Avec une même interprétation de l’expression de ceux qui ne se sont pas exprimés (ce que vous faites), on pourrait même aller jusqu’à dire que ces personnes ne revendiquent pas du tout une consultation des citoyens et se satisferaient d’un système dictatorial.
    D’où l’importance d’appeler à voter blanc ou nul, plutôt que de s’abstenir, et de revendiquer la comptabilisation de ces votes.

    1. Mon analyse de l’abstention ne peut pas être contredite par des faits objectifs. La preuve en est que vous y opposez de purs éléments de ressenti. Ce qui est objectif, par contre, c’est que près de 20 millions de citoyens français ont refusé volontairement de se soumettre aux procédures que le système oligocratique leur proposait. Cette affirmation-là, vous ne pouvez pas la contester ! Quant aux raisons profondes qui les ont poussé à faire ce non-choix, le débat interprétatif reste ouvert.
      Un autre fait est également objectif : ceux qui votent blancs signifient qu’aucun des candidats ne leur convient…. mais ils n’en valident pas moins les procédures oligocratiques, ce que ne font pas les autres types d’abstentionnistes.

  2. Macron en 2017 n’avait que 18% des voix et ça ne l’a pas empêché de se comporter en monarque absolu.
    Les textes sont là pour favoriser cet état de fait. Seul un changement radical de constitution permettrait cette “légitimité” . Mais encore serait-il quand même dans un système représentatif. Et la…le ver est dans le fruit.

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