Contribution par Christian Laurut
A – Concept de base
Journal numérique accessible uniquement par abonnement mensuel, de type PQR ou Mediapart. Dans le respect de la ligne éditoriale définie au §B, la rédaction des articles est ouverte à tout citoyen et après validation par les modérateurs, suivant le modèle Agoravox.
B – Ligne éditoriale
I – Primauté de l’inéluctabilité de la décroissance, introduction de la notion nouvelle de décroissance « réelle »
- Développer l’idée que la décroissance n’est pas une idéologie, ni une philosophie, ni, encore moins, une religion, mais que c’est une réalité prochaine, une évolution inéluctable quoi qu’on fasse liée à la simple application des lois de la physique dont la société industrielle a cru pouvoir s’affranchir, évolution dont la première phase est sans doute déjà amorcée mais qui n’est pas visible à l’oeil nu. La date de survenue de la phase visible de cette évolution inéluctable dépendant toutefois d’un certain nombre de facteurs et, de ce fait, ne pouvant pas être fixée avec précision.
- Démontrer, chiffres à l’appui, que le système de la croissance est proche d’un état de banqueroute généralisée, c’est à dire d’une rupture fatale.
- Dire et répéter que la question qui se pose à nous n’est pas tant de savoir si nous sommes pour ou contre la décroissance, mais bien plutôt de savoir comment nous allons pouvoir nous adapter au déclin inéluctable de notre système industriel, tout en évitant l’effondrement.
- Soutenir que la décroissance inéluctable, c’est à dire celle qui s’appliquera quoi qu’on fasse est la seule décroissance pouvant être qualifiée de « réelle ». Et qu’elle se distingue de ce fait notamment de la décroissance dite « volontaire », qui doit être classifiée en tant que décroissance « illusoire ».
- Développer l’idée que la survenue de la décroissance inéluctable crée une situation révolutionnaire de fait (au sens institutionnel du terme), au contraire du projet de décroissance volontaire qui vise à maintenir les peuples dans une stratégie réformiste.
II – Critique de la décroissance dite « volontaire »
- Démontrer que la décroissance volontaire est un comportement respectable, voire admirable, au niveau individuel, mais qu’elle constitue une chimère, depuis plus d’un demi siècle, au niveau de l’action politique
- Développer également l’idée que, au niveau géopolitique, la décroissance dite volontaire n’est pas réelle. Si elle est une chimère, c’est dans le meilleurs des cas. Dans le pire des cas, c’est une imposture renforçant de fait les institutions du capitalisme oligocratique.
Les qualificatifs pouvant être attribué à la décroissance volontaire prise en tant que chimère sont les suivants : utopie, création de l’esprit, fantasme, illusion, impossibilité, irréalisable, mirage, mythe, phantasme, phraséologie, projet, récit, rêve, roman, songe, aberration, apparence, fantaisie, fantasmagorie, fausse apparence, faux-semblant, féerie, fiction, hallucination, idée, magie, mirage, ombre planante, paréidolie, illusion d’optique, tour de pensée, songe, trompe-l’oeil, vanité, vision. Tous ces termes pourront être employés pour illustrer et analyser les différentes règles d’application de ce concept de décroissance volontaire prise en tant que chimère dans chaque domaine particulier qu’il prétend décrire. - Une méthodologie identique pourra être appliquée pour effectuer l’analyse critique des règles d’application de la décroissance volontaire prise en tant qu’imposture, tels que : duperie, erreur, hochet, leurre, alibi décroissant, etc..
- Tempérer la notion de décroissance volontaire prise en tant qu’imposture en distinguant les mouvances relevant d’une imposture consciente, c’est à dire d’une connivence effective avec le système oligocratique capitaliste croissanciste (de type green washing amélioré décroissant), des autres mouvances relevant d’une imposture inconsciente, c’est à dire d’une simple cécité politique bercée par l’illusion du réformisme. Les premiers visant des places nominatives dans la nomenclature institutionnelle, les seconds ignorant simplement que les maîtres du pouvoir adorent le réformisme, qui leur permet à chaque fois de se renforcer de leurs propres oppositions par la technique avancée de la récupération des idées.
- Méditer sur la formule non politicienne : Est révolutionnaire celui qui n’est pas récupérable. Est réformiste celui qui est récupérable
III – Critique radicale et globale de la croissance
- Analyser et mettre en évidence les échecs de la croissance. Expliquer que la société de la croissance conduit à l’échec dans pratiquement tous les domaines (notamment le domaine de l’application des lois de la physique, et dans les domaines comptable, financier, sanitaire, alimentaire, culturel, social, politique)
- Démontrer la consubstantialité de la croissance et du capitalisme. Expliquer que le capitalisme est le fait générateur essentiel de la croissance et qu’il est l’activateur principal de sa durabilité. Ce qui, du même coup, identifie la critique radicale de la croissance à une critique radicale du capitalisme, dont il conviendra d’établir notre définition claire et exhaustive.
- Alerter sur l’idée que la croissance mène à l’impasse dans tous les domaines de la vie humaine, la composante démographique corrélée avec la problématique alimentaire en étant l’un des principaux éléments constitutifs.
IV – Promotion du programme DLD
- Promouvoir le programme. Expliquer que ce programme est un programme global, et complet, de révision du corpus législatif, c’est à dire de la constitution et des codes juridiques.
- Montrer en quoi il est différent des habituels programmes politiciens, dans la mesure où il n’est pas constitué d’un catalogue de mesures particulières pouvant être incorporées ici ou là dans le système actuel, mais que, à l’instar de la critique globale de la croissance, il est un ensemble indissociable, devant être considéré et débattu comme un tout.
- Expliquer que ce programme propose notamment un train de mesures législatives empêchant le capitalisme d’exister, ou plus exactement, un série d’abrogations de lois et règlements qui lui ont permis de naître, de se développer et d’engendrer la croissance. En bref, montrer que ce programme permet de sortir radicalement du capitalisme en rompant avec lui.
- Réponse aux critiques sur le programme
V – Promotion de la démocratie directe
- Traiter des théories de systèmes d’exercice du pouvoir
- Démontrer la consubstantialité de l’oligocratie et de la croissance. Expliquer que le capitalisme s’exprime politiquement à travers un système oligocratique, qui réserve le pouvoir de fabriquer les lois, c’est à dire plus globalement toutes les règles coercitives, à un groupe restreint, une minorité de personnes, la plupart du temps même pas élues.
VI – Stratégie politique
- Spécificité de la stratégie adoptée
- Critique des projets/programmes des partis de gouvernement
- Critique des projets/programmes des partis alternatifs lorsqu’il est démontré qu’ils sont (consciemment ou non) d’inspiration crypto capitaliste ou crypto croissanciste
VII – Analyse de la crise sanitaire
- Consubstantialité de la crise sanitaire et de la croissance
- Incidence de l’application du programme DLD sur la situation sanitaire
8. Réactions sur l’actualité générale
- France
- International
C – Positionnement politique-média-marketing
Contester la position de monopole du Journal La Décroissance en tant que référence unique à l’interprétation du concept de décroissance
Prévoir environ 1/3 du contenu éditorial consacré à la critique des médias dits décroissants (La décroissance, Blog de la maison commune, Moins, Silence, etc)
D – Structure juridique
Association éditoriale distincte de l’association DLD, mais liée par une charte éthique. Composition de l’association limitée aux collaborateurs du journal. Chaque membre de l’association éditoriale doit pouvoir assumer au moins une production hebdomadaire.