Déclaration de candidature à l’investiture du mouvement Demain La Décroissance pour l’élection présidentielle de juin 2022
Vidéo de déclaration de candidature (10 mn)
Nom : Christian Laurut
Date de naissance : 6 avril 1946 à Annecy (Haute Savoie)
Formation : ESSEC (Ecole des sciences économiques et commerciales)
Site internet : https://www.christianlaurut.com
Activité professionnelle :
- 1969/1984 : Exploitant agricole (label bio Lemaire Boucher, puis mention Nature et Progrès)
- 1984/1998 : Gérant majoritaire SARL Actigraf, atelier protégé travaux informatiques (établissement agréé par le ministère du travail pour l’emploi de travailleurs handicapés)
- 1998/2009 : Gérant majoritaire SARL Formaconseil organisme de formation professionnelle pour travailleurs indépendants
- 2010/2021 : chercheur indépendant en organisation sociétale dans les domaines conjugués de la décroissance et de la démocratie directe.
Activités citoyennes/politiques :
- Membre du conseil national du PPLD (Parti pour la décroissance) (2012/2013)
- Membre du bureau de Terre de Liens Bourgogne Franche-Comté : 2014/2015
- Président de DDR (Démocratie Directe & Résilience) – Travaux : Programme pour une société de l’après croissance – Constitution nouvelle en démocratie directe. Site internet : http://www.democratie-directe.com
- Producteur-réalisateur de la chaîne video « Demain La Décroissance » : 195 videos – 1.800 abonnés – 270.000 vues – Adresse internet : https://www.youtube.com/c/demainladecroissance
- Président de l’Association pour la promotion du débat citoyen : Organisation de conférences / Ateliers constitutionnels / Promotion du municipalisme démocratique et des assemblées citoyennes Locales. Site internet : http://www.debatcitoyen.com
- Membre du comité d’organisation de l’ADA3 (Assemblée des assemblées) des Gilets Jaunes à Montceau-les-Mines en juin 2019
- Candidat aux élections législatives de 2017 dans le 11ème arrondissement de Paris pour le compte de Démocratie Directe et Résilience (DDR) et sous l’étiquette collective du « Mouvement 100% ».
- Amorce de candidature à la présidentielle de 2017 (investiture DDR)
Auteur des essais suivants :
L’impasse de la croissance – 2021 : Cette critique de la société industrielle a pour objet de montrer que la démarche sociétale entreprise par la grande collectivité humaine depuis moins de deux cent ans, et qui a pour nom « La Croissance » mène irrémédiablement à une impasse. Cette impasse est globale, mais présente néanmoins de multiples aspects : physique, comptable, financier, sanitaire, alimentaire culturel et politique dont chacun fera l’objet d’un chapitre particulier. Il appartient aux hommes de bonne volonté de commencer dès aujourd’hui à réfléchir aux moyens d’en sortir et aux dispositifs de toutes sortes à mettre en place pour la prochaine société de l’après croissance.
Le grand débat Off – 2019 : Ce petit livre présente la libre restitution de huit réunions locales organisées entre le 19 janvier et le 16 mars 2019 par l’Association pour la promotion du débat citoyen et dans le cadre du Grand Débat National, que le président de la république a proposé à la nation en réponse à la crise des Gilets Jaunes. Ayant adopté le parti de suivre la règle du jeu proposé par le pouvoir gouvernemental, nous avons scrupuleusement respecté les quatre thèmes énoncés par la commission du grand débat, ainsi que le libellé et l’ordre des questions à l’intérieur de chaque thème. Par ailleurs, il convient de préciser que les réunions ayant donné leu à cette restitution ont été organisées en dehors de tout encadrement par représentants du pouvoir, élus ou mandataires, et que les quelques-uns d’entre eux qui ont pu y participer ne l’ont fait qu’en tant que simple citoyen ordinaire. Cet opuscule est sous-titré : « La restitution qu’ils ne publieront pas » car son contenu ne contient pas de matière utilement exploitable par le pouvoir oligocratique, mais, a contrario, pourrait contribuer à ouvrir certaines pistes de réflexion pour des citoyens autonomes.
Vers la démocratie directe – 2017 : Le terme « Démocratie Directe » est un pléonasme nécessaire. Pléonasme d’abord, parce que le mot démocratie signifie déjà en lui même un système d’organisation sociale dans lequel le peuple possède directement le pouvoir. Nécessaire ensuite, parce que le terme démocratie a été détourné de sons sens initial, après la révolution de 1789, par une minorité oligarchique qui en a construit un synonyme trompeur dénommé démocratie représentative. Car cette « démocratie représentative » n’a rien d’une démocratie. C’est en réalité une oligocratie, à savoir un système qui établit le pouvoir d’un groupe restreint sur l’ensemble du peuple. La vraie démocratie, c’est à dire la « démocratie directe » n’a encore jamais été instituée dans aucun pays. Elle constituerait pourtant un progrès social incontestable en positionnant enfin le citoyen au centre de l’organisation collective. Après le remplacement de la monocratie par l’oligocratie, le remplacement de l’oligocratie par la démocratie directe marquerait également une évolution logique de la trajectoire politique des sociétés humaines.
Individu, Etat et Liberté – 2014 : Le triangle sociétal composé des trois côtés « Etat », « Individu » et « Liberté » doit être un triangle équilatéral, l’Etat et l’Individu assurant chacun leur rôle à parts égales dans l’organisation collective, la pondération de leur impact réciproque étant assurée par la Liberté. L’équilibre harmonieux de ces trois forces sociétales de même puissance mais de direction souvent contraire, ne saurait être le résultat de l’apparition magique d’un ordre spontané, mais bien celui d’une construction juridique laborieuse, réfléchie et citoyenne. Les travaux présentés dans cet ouvrage sont proposés en tant que “ressource ouverte” à toutes les organisations alternatives qui souhaiteraient les utiliser, ou même se les approprier, dans le cadre de leurs recherches pour tenter de construire une nouvelle organisation sociale répondant aux enjeux des décennies à venir.
Anthropologie de la décroissance – 2014 : Tout comme l’écologie, la décroissance a plusieurs visages. Dans les deux cas, la signification initiale du mot peut être instrumentalisée au profit de telle ou telle vision prospective de la société. Au paramètre physique de la décroissance, celui des ressources naturelles, se mêle le facteur politique, celui de l’affrontement droite gauche. S’invite également le facteur émotionnel : celui de la croyance en la toute puissance du génie humain. C’est ainsi que nous pouvons distinguer au moins cinq visions différentes de la décroissance….
A quoi sert l’Etat ? – 2013 : Derrière l’interrogation mise en exergue dans le titre “A quoi sert l’Etat?” pointe son complément « A quoi l’Etat devrait-il servir ? ». Et c’est pourquoi les analyses développées dans cette étude visent non seulement à déterminer si les objectifs assignés par le peuple à l’Etat sont correctement remplis, mais aussi, et surtout, si ces missions, pour autant qu’elles soient définies clairement et sans ambiguïté dans la constitution, sont bien celles qu’un peuple adulte, libre et responsable se devrait de lui confier.
Vivement la décroissance ! – 2012 : La décroissance ne s’installera pas par la volonté des hommes, mais par la résolution logique d’une équation mal posée dès le départ, sur les plans physique, biologique et économique. Sa survenue prochaine marquera ainsi la fin d’une parenthèse civilisationnelle et d’une altération anormale de la trajectoire humaine. Ce déclin progressif et annoncé peut toutefois se révéler bénéfique si nous savons le construire par la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel et législatif. Dans ces conditions, la décroissance ouvrira une nouvelle ère remettant en question la plupart des valeurs établies et débouchera peut être sur la vraie sérénité, avec l’aide des hommes. Ce livre entérine l’inéluctabilité du déclin de la société industrielle, mais il le dédramatise en proposant un vaste programme politique concret et détaillé pour y faire face.
A quoi sert l’Etat ? – 2013 : Derrière l’interrogation mise en exergue dans le titre “A quoi sert l’Etat?” pointe son complément « A quoi l’Etat devrait-il servir ? ». Et c’est pourquoi les analyses développées dans cette étude visent non seulement à déterminer si les objectifs assignés par le peuple à l’Etat sont correctement remplis, mais aussi, et surtout, si ces missions, pour autant qu’elles soient définies clairement et sans ambiguïté dans la constitution, sont bien celles qu’un peuple adulte, libre et responsable se devrait de lui confier.
L’imposture écologiste – 2011 : L’imposture des « écologistes politiques » réside aujourd’hui dans la confiscation de l’écologie, science non exacte étudiant les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports qui s’établissent entre eux et leur environnement, au profit d’une action politicienne opportuniste et mercantile, qui plus est totalement complaisante avec le capitalisme et sa dérive étatique. Les praticiens de cette science, les « écologues », se retrouvent ainsi dépossédés de leur expertise par des charlatans médiatiques dont l’influence auprès des masses est malheureusement proportionnelle à leur niveau d’incompétence. Le lecteur aura ainsi compris que le propos de «L’imposture écologiste» vise à bien distinguer l’écologie en tant que science objective neutre de l’écologisme en tant que doctrine politique souvent fâcheuse, comme on sépare le bon grain de l’ivraie.
Publications en vue de la campagne présidentielle
29 propositions de publications à ce jour : 37 – Propositions de publications personnelles par Christian Laurut
Orientations stratégiques de la campagne :
En premier lieu, il convient de préciser que ma candidature ne sera pas présentée comme une candidature d’accession au pouvoir, mais une candidature d’alerte et d ‘éducation populaire portant prioritairement sur :
1 – La critique radicale et globale de la croissance. Plus précisément je m’efforcerai de démontrer que la société de la croissance conduit à l’échec dans pratiquement tous les domaines (notamment le domaine de l’application des lois de la physique, et dans les domaines comptable, financier, sanitaire, alimentaire, culturel, social, politique)
2 – La consubstantialité de la croissance et du capitalisme, ce qui, du même coup, identifiera ma critique radicale de la croissance à une critique radicale du capitalisme, pris en tant que système dont je donnerai une définition claire et exhaustive
3 – La consubstantialité du capitalisme et de la démocratie représentative, démocratie représentative plus exactement dénommée oligocratie. Plus précisément, je m’efforcerai de démontrer que le capitalisme, générateur essentiel de la croissance, s’exprime politiquement à travers un système, donc, oligocratique, système qui réserve le pouvoir de fabriquer les lois, cad plus globalement toutes les règles coercitives, à un groupe restreint, à une minorité de personnes, la plupart du temps même pas élues.
4 – Un exemple de programme pour une « société de l’après croissance ». Ce programme est un programme global, et complet, de révision du corpus législatif, c’est à dire de la constitution et des codes juridiques, programme élaboré depuis 2016 par le groupe de réflexion « Démocratie Directe & Résilience » et retravaillé plus récemment par le mouvement Demain La Décroissance.
Concernant ce programme, je ferai notamment en sorte de montrer en quoi il est différent des habituels programmes politiciens, dans la mesure où il n’est pas constitué d’un catalogue de mesures particulières pouvant être incorporées ici ou là dans le système actuel, mais que, à l’instar de la critique globale de la croissance (que je développerai parallèlement), il est un ensemble indissociable et devant être considéré et débattu comme un tout.
Ce programme propose notamment un train de mesures législatives empêchant le capitalisme d’exister, ou plus exactement, un série d’abrogations de lois et règlements qui lui ont permis de naître, de se développer et d’engendrer la croissance. En bref, je montrerai que ce programme permet de sortir radicalement du capitalisme en rompant avec lui.
5 – L’inéluctabilité de la décroissance. Plus précisément, je soutiendrai l’idée que la décroissance n’est pas une idéologie, ni une philosophie, ni, encore moins, une religion, mais que c’est une réalité prochaine, une évolution inéluctable quoi qu’on fasse liée à la simple application des lois de la physique dont la société industrielle a cru pouvoir s’affranchir, évolution dont la première phase est sans doute déjà amorcée mais qui n’est pas visible à l’oeil nu. La date de survenue de la phase visible de cette évolution inéluctable dépend toutefois d’un certain nombre de facteurs et, de ce fait, ne peut pas être fixée avec précision.
Je m’efforcerai de démontrer, chiffres à l’appui, que ce système de la croissance est proche d’un état de banqueroute généralisée, c’est à dire d’une rupture fatale. Ainsi, nous verrons que la question qui se pose à nous n’est pas tant de savoir si nous sommes pour ou contre la décroissance, mais bien plutôt de savoir comment nous allons pouvoir nous adapter à ce déclin de notre système industriel, tout en évitant l’effondrement.
A ceux qui me demanderont quelles solutions je propose, à travers le programme Demain La Décroissance notamment, je répondrai que ce programme n’est qu’un exemple de dispositif adaptatif pour une société qui aurait pris conscience de l’inéluctabilité de la décroissance et qui désirait entrer dans une société de l’après croissance en se donnant le maximum de chance de se préserver d’un effondrement fatal. Car face à l’impasse de la croissance, l’étape des solutions n’est pas encore d’actualité… Il faut d’abord passer par cette étape préalable de la prise de conscience populaire de l’inéluctabilité de la décroissance, et nous en sommes encore, malheureusement, assez loin.
Je ne me laisserai pas entraîner dans des débats contradictoires de nature solutionniste, où on me demanderait d’échanger à l’infini des arguments pour ou contre telle mesure particulière à introduire dans le système actuel afin qu’il aille un peu mieux. Je laisserai ce terrain de jeu aux réformistes.
A ceux qui m’objecteront que le programme que je porte est trop extrémiste (ou utopique), et “qu’il ne passera jamais”, objection formulée soit par des gens tentés de me soutenir (mais freinées par ce pronostic de faible audience), soit par des détracteurs qui utiliseront ce qualificatif comme une marque de mépris, je répondrai aux premiers que ma conception de la politique n’a rien à voir avec le marketing mais qu’elle est guidée par la recherche permanente de la « juste analyse ». De ce fait, le succès de ma campagne ne sera pas à rechercher dans mon indice d’audience ponctuelle, mais dans ma capacité à ne pas être mis en défaut dans mon argumentation par aucune critique argumentée et de bonne foi.
Aux seconds contradicteurs, je répondrai que l’utopie n’est pas de mon côté, mais plutôt du côté de ceux qui considèrent que le système actuel peut « durer » encore longtemps.
A d’autres encore qui m’objecteront que le programme que je porte, propose des changements radicaux et multiples, alors que le changement politique doit plutôt se faire par petites touches successives et progressives, je répondrai que l’argument présentant le changement progressif comme un axiome politique est caractéristique des réformistes bon teint, quelque soit d’ailleurs leur étiquette-alibi souvent trompeuse et qu’en politique politicienne les imposteurs sont légion, qui se complaisent à amalgamer radicalisme des idées et violence des actes en pensant ainsi discréditer toutes les options révolutionnaires. J’ajouterai à cela que cet axiome réformiste ainsi énoncé est, d’une part invalidé par l’histoire, et, d’autre part, inadapté à la situation du système capitaliste croissanciste. Je démontrerai, chiffres à l’appui, que ce système est proche d’un état de banqueroute généralisée, c’est à dire d’une rupture, dont tout aménagement réformiste ne pourrait que décupler l’ampleur et dont seul un programme radical et global, donc de rupture, comme celui proposé dans ma campagne Présidentielle Décroissance 2022 aurait une chance de minimiser les dégâts humains.
En bref, je ferai mien le slogan : « à situation de rupture, remède de rupture ».